Halles
Ces halles métalliques construites en 1897, remplacent des halles médiévales qui avaient été installées non loin de là dès le 12e siècle. En 1965, la structure métallique est démontée pour permettre un stationnement plus vaste et est cédée à un artisan de Bouin pour en faire son atelier. Il faudra attendre 2009 pour voir revenir ce superbe ensemble qui trône dorénavant sur la place des trois Alexandre.
Tombes du Commonwealth
Les six tombes du Commonwealth font mémoire d’un grave naufrage survenu dans la baie lors de la deuxième Guerre Mondiale. Le 17 juin 1940, le Lancastria sombre, touché par plusieurs bombes allemandes. Plusieurs milliers de victimes périront, faisant de ce naufrage l’un des plus importants de l’histoire. Les six corps rendus par la mer furent dignement enterrés dans le cimetière de Beauvoir-sur-Mer.
Grande Croix du Cimetière
Cette croix, en granit de La Ronde (Deux-Sèvres), fut érigée en 1901 sous le ministère de l’Abbé Emmanuel Blanchet. Lors de la restauration du cimetière, les restes de l’Abbé Gergaud ont été exhumés et placés sous la croix. Cette croix, abattue par l’ouragan du 21 décembre 1911, fut à nouveau relevée par les soins de l’Abbé Charpentreau.
Puits Neuf
Le Puits Neuf est l’un des deux principaux puits de Beauvoir-sur-Mer. Situé à quelques encablures de l’ancien couvent Sainte Catherine fondé par les Trinitaires. Ce sont probablement les moines de ce monastère qui le creusèrent.
Moulin de Sainte Catherine
Le Moulin fut construit vers 1700 par Nicolas le Laboureur, supérieur du monastère des Trinitaires. Au cours du 18e siècle, il fut loué à divers « fariniers » puis vendu comme bien national en 1791. Il passa alors de main en main avant d’être acheté par la famille Biron au 19e siècle qui le fit tourner pendant plus d’un siècle.
Petite Gare
Construite en 1921 et inaugurée en 1922, la ligne de chemin de fer reliait Bourgneuf-en-Retz et Beauvoir-sur-Mer. Le train qui la desservait à 30 km/h transportait des voyageurs, des marchandises et du courrier. Mais le réseau, exposé à la concurrence des transports routiers, dut fermer en 1948. La petite gare accueillit alors la douane. Restaurée en 2008, elle accueille désormais le Syndicat Mixte de la Baie de Bourgneuf.
Puits de Riez
Réputé inépuisable, il a constitué pendant des siècles la plus grande source d’eau de Beauvoir-sur-Mer. Situé à proximité de deux anciens monastères fondés aux 11e et 13e siècles, on peut supposer qu’il a été creusé par des Moines. Selon la légende, ils y auraient jeté leurs trésors avant de quitter la ville.
Ardoise Verte
L’Ardoise Verte est une maison basse, chaulée, couverte de tuiles, avec une corniche génoise et des ouvertures appareillées en calcaire. Elle fut incendiée en 1794 durant les guerres de Vendée, puis achetée en 1860 par le notaire Louis-Alexandre Dugast. En 1925, elle devient une forge et finalement acquise par la commune elle accueille aujourd’hui une salle d’exposition, des bureaux et une salle associative.
Motte Féodale
Dans le centre bourg non loin de l’église on peut découvrir une butte arborée qui est en fait une ancienne motte féodale. Ce monticule se distingue par la découverte en 1810 d’une excavation de forme ovoïdale de 3 mètres de diamètre et 5 mètres de haut. À ce jour, le doute persiste sur l’usage possible de cette cuve d’origine gallo-romaine.
Grand Calvaire
Le soubassement en pierre appareillé avec ses colonnes engagées, son fronton et sa corniche cintrée indique une construction du 18e siècle. Il aura été inauguré le 22 mai 1785 par l’abbé Gergaud (curé de Beauvoir-sur-Mer et figure emblématique du clergé vendéen lors de l’insurrection vendéenne).
Portail de La Gaspaillerie
La rue du Château Gaillard dévoile un magnifique portail du 17ème qui s’ouvre sur les jardins d’une vieille maison bourgeoise appelée la « Gaspaillerie ». Celle-ci fut le théâtre du film « Maléfices » mettant en scène Juliette Gréco.
Chapelle et couvent des Ursulines
La Chapelle du Couvent des Ursulines, construite vers 1845 fut rapidement désaffectée et tomba dans le domaine communal. Au début des années 2000, elle fut rénovée et réhabilitée en centre de loisirs.
La Croix Blanche
Cette croix fut érigée en 1862. Les vieux actes la dénomment « Croix de la Douve Poissonnet » du nom d’une très ancienne douve au carrefour de la Papinière. Au 17ème siècle, elle est renommée la « Croix Blanche ». Elle fut déplacée au 19ème siècle lors du tracé des routes du Gois et de Nantes, puis, à nouveau déplacée en 1950, pour être à son emplacement actuel, à la mission de Pâques.
Statue de Saint Philbert
Saint Philbert a marqué le territoire en l’évangélisant, au 7ème siècle. Ce bronze, œuvre du sculpteur vendéen Gueniot, élève de l’atelier de Gustave Moreau, fut réalisé au début du 20ème siècle.
Église Saint Philbert
Cette église inscrite aux Monuments historiques en 1926 est l’une des églises romanes les plus remarquables de Vendée. Édifiée au 11e siècle, elle prendra la forme d’une croix latine au 12e siècle avec l’ajout du transept, du chœur et de deux absidioles. Le portail de type ogival et datant du 14e siècle est l’élément le plus emblématique de l’église. À l’intérieur, un bel autel de la Vierge des 16e et 17e siècles ainsi qu’un Christ au tombeau en orme daté de 1600 interpellent le visiteur.