L’Ancien Hôtel de Ville de Challans
Construit en 1913, l’ancien Hôtel de Ville est un bâtiment au style unique dû au talent de l’architecte Abel Filuzeau. C’est en 1911 que le Conseil Municipal décide la réalisation de ce projet. La nouvelle mairie se trouve dotée d’un escalier d’honneur, d’une conciergerie, d’une pièce de services destinée aux pompes funèbres, d’une salle des mariages, d’un prétoire, d’un cabinet de juge de paix et d’une salle des témoins.
La Bonne Fontaine
La Bonne Fontaine a des origines très anciennes. Autrefois située dans un marécage, elle dut être enlevée lors de la construction du centre hospitalier et replacée à l’entrée de la rue qui porte son nom près de la Place de Gaulle. Un règlement de police de 1783 interdisait toutes personnes d’y faire la lessive sous peines de confiscation du linge et d’une amende de trois livres.
La Quincaillerie Bailly
C’est en 1846 que les époux James, tisserands, font construire ce bâtiment iconique de la ville. Après avoir été « L’hôtel du Couchant », il est transformé en 1904 en épicerie de gros. En 1913, la quincaillerie Bailly s’y installe. Un escalier en fer, installé en 1920, témoigne encore de ce passé commercial.
Le Garage Moderne
L’étonnante façade du « Garage Moderne » conçue par l’architecte Marcel Naulleau est réalisée en mosaïque, par l’artiste Isidore Odorico (1893-1945), héritier d’une longue lignée de mosaïstes italiens. Ce travail, typique des années 30, fut commandé par le propriétaire d’alors, Arsène Bichon.
Le Lavoir du Guy
Situé impasse du Guy, le lavoir est construit en 1886 et 1888. Il est alimenté en eau par le ruisseau des Judices jusqu’en 1937, puis par l’eau de la ville. Approximativement à l’endroit du lavoir, il y avait un Gué, qui donna le nom du lieu-dit, le Guy. Abandonné dans les années 1950-1960, il fait l’objet d’une importante restauration en 1998.
Les Marzelles
Dotée d’une architecture élégante, la maison des « Marzelle » a été repensée dans les années 1920 et n’a depuis lors pas subi de modification. Attestée dès le 16ème siècle pour avoir été un relais de chasse, de nombreux détails ornementaux ne sont pas sans rappeler le style clissonnais, lui-même hérité de l’Italie.
La Maison du Légat
Ce logis vendéen du 17ème siècle fut la résidence d’un ancien procureur fiscal, Pierre Mesnardeau de l’Etang. À sa mort, en 1716 il donne sa maison à la paroisse de Challans qui portera dorénavant le nom de « Maison du Légat ». Il fut inhumé dans l’ancienne église de Challans.
Bas-relief de Charles Milcendeau
Dans un style art déco qui les caractérise, les frères MARTEL (1896-1966) réalisent en 1947 un bas-relief en hommage à Charles Milcendeau (1872-1919). Le peintre natif de Soullans y figure au centre, encadré de scènes de vie maraîchines : le battage et le fauchage au fléau ou les danses traditionnelles.
Le Clocher
La tour du clocher fut élevée entre 1862 et 1865. Aux dernières années de son existence, l’ancienne église de Challans compte en effet deux clochers. Un premier fort ancien, s’élevait entre le chœur et la nef. Après des travaux considérables, l’ancienne église est rasée en 1899. Son clocher sera conservé.
L’Église Notre Dame
De style néogothique, l’église a été bâtie à partir de 1897. À l’intérieur, quatorze colonnes de granit rose supportent le chœur et la nef. À l’intérieur, un chemin de croix est dû au sculpteur parisien Beau, qui reçut en 1900 le premier prix à l’Exposition Universelle de Paris. Une remarquable « Assomption » de Lagrenée le Jeune (1739-1821) est exposée dans le croisillon sud.
Perrette et le pot au lait
Rue des barrières, les frères Martel, de mère challandaise, ont à nouveau laissé leur trace avec la sculpture en granit et ciment Perrette et le pot au lait, une commande du maire Victor CHARBONNEL. Cette représentation de la fable de Jean de la Fontaine a été réalisée en 1961.
La Croix de Mission
Ce beau calvaire breton érigé en 1881 a probablement remplacé une autre croix relevée sur le cadastre napoléonien de 1832. Le monument, en granit de Lannion, a été construit par Yves HERNOT.
Le Manoir de la Coursaudière
Ce logis a été bâti au début du 17ème siècle. Initialement pourvu d’un grand nombre de communs, il ne conservait pas moins de 12 hectares de terres labourables jusqu’en 1931. Ne reste de sa splendeur passée que le logis principal acquit par la ville en 1959.
Théâtre « Le Marais »
Caractéristique de son époque par son ornementation, le théâtre Le Marais est construit en 1950 à l’initiative de l’abbé Nombalais. Balcon, machinerie à l’italienne font de cet espace un exemple en la matière. Il est acquis par la ville en 2000.
L’auberge « Le Louis XIII »
Construite vers 1580, la façade de cet élégant logis renaissance arbore de remarquables motifs architecturaux. À l’intérieur, les poutres et la cheminée monumentale nous plongent dans l’histoire de la ville. En face, une maison construite au 17ème siècle fut autrefois une auberge à l’enseigne « du Dauphin ». Le 14 avril 1622, le roi Louis XIII qui marche contre le chef protestant Benjamin de Rohan, seigneur de Soubise, établit ses quartiers dans cette vaste hôtellerie. La tradition veut qu’il ait dormi dans la chambre située au-dessus du porche.