Château de La Garnache
Classé Monument historique en 1925, le château témoigne du passé glorieux des Seigneurs de La Garnache. Situé entre le Bas-Poitou et la Bretagne, il est bâti à partir du 11ème siècle au bord de la mer. Un premier donjon en bois est brûlé et laisse place à un château féodal. Hélas, en 1622, influencé par Richelieu, Louis XIII, en guerre contre les protestants ordonne son démantèlement. Une jolie demeure sera construite à la fin du 19ème siècle et un soin particulier des propriétaires successifs permet de conserver aujourd’hui ces impressionnantes ruines.
Motte Féodale
Voisine du château, cette motte féodale ou castrale se trouva dès le 10ème siècle, pourvue d’un donjon de bois. Ce dernier sera brûlé pour laisser place au château que nous connaissons. Ces mottes se rencontrent assez fréquemment sur le territoire : les invasions récurrentes des Vikings obligeaient les habitants à se protéger.
L’Eglise
Cette imposante église construite à partir de 1899 en remplace une beaucoup plus ancienne, dont les fondations étaient contemporaines du château. De style néo-roman, elle sera achevée en 1926. Elle abrite un mobilier de qualité et une remarquable bannière qui fait mémoire de la bataille de Lépante.
Mairie
Construite à la fin du 19ème siècle, la mairie de La Garnache est un élégant bâtiment parfaitement symétrique, caractéristique de l’architecture administrative qui emprunte alors ses codes au style néo-classique : fronton triangulaire, parement de briques, ouverture en plein cintre…
Le Calvaire du Grand Pont
Autrefois élevé au bord de la rue du Grand Pont qui lui a donné son nom, un premier calvaire fut édifié en 1711, par le père de Montfort. Remplacé après la Révolution, un nouveau calvaire fut installé mais ce dernier ne résista pas aux affres du temps. Il faut attendre 1930 pour voir la construction du calvaire actuel. Composée de granit, la statuaire est due à l’Union artistique de Vaucouleurs.
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire
Autrefois dédiée à Saint Léonard, cette chapelle dont les origines remontent au 14ème siècle est considérablement restaurée au 18ème siècle par le père de Montfort qui y prêche plusieurs missions. Elle est alors placée sous le vocable de la Victoire, qui fait référence à la bataille navale de Lépante.