Église Romane
Construite dès le 11e siècle, l’église dépendait d’un prieuré dédié à Saint-Martin. La nouvelle église est consacrée en 1173 par Jean III « aux Belles mains ». D’importants travaux sont entrepris à partir du 17e, tels le percement des baies ou la construction du maitre-autel. Utilisée comme caserne pendant la révolution, l’église est épargnée. Diminuée en 1910, elle est de nouveau sauvée de la destruction grâce à l’écrivain René Bazin. Admirez la coupole romane sur pendentif avec la fleur à cinq pétales de la clé de voûte, ainsi que les deux retables baroques, œuvre du sculpteur Etienne Redois, sans oublier les vestiges de fresques remarquables.
Église St-Martin
Construite entre 1906 et 1910, plus vaste que sa voisine, l’église Saint-Martin se veut penser dans un style néo roman. Bâtie en pierre de taille, elle veille fièrement sur Sallertaine et ses habitants. À l’intérieur, une partie du mobilier a été déplacée de l’ancienne église, telles les stèles ou l’ambon. Une remarquable statue en bois polychrome représentant Saint-Martin ne manque pas d’intérêt.
Jardin de Vaulieu
Le splendide Jardin de Vaulieu fut d’abord une ancienne carrière de calcaire éocène gréseux, exploitée de l’antiquité jusqu’au milieu du 20ème siècle, avant de devenir, suite à l’acquisition par la ville en 2003, le bel espace fleuri qui se présente aux visiteurs. Le Jardin, avec plus de 2000 plantes, est considéré comme l’un des « sites remarquables du patrimoine géologique vendéen ».
Moulin du Fruche
Ce moulin-tour remarquable, également appelé le «Moulin des Arnaudeau», du nom de ses propriétaires au 20ème siècle, fut construit vers 1720. Réquisitionné pendant la deuxième guerre mondiale pour devenir un point d’observation, l’occupant rendra le moulin saccagé et inapte à toute utilisation.
Ancienne École
Construite à la fin du 19ème siècle, l’ancienne école publique de fille (mixte à partir de 1958) a été bâtie sur les ruines d’anciens thermes romains, attestant ainsi de l’occupation de l’ancienne île depuis des temps très anciens. Cette petite école fonctionna jusqu’en 1965.
Calvaire du Père de Montfort
Lors de sa mission d’évangélisation du Poitou, Louis-Marie GRIGNION de Montfort arrive à Sallertaine en 1712. Hué par la population, il réussit cependant à résoudre plus de cinquante procès et propose d’édifier un calvaire monumental pendant sa mission. Mais un mois après son départ, le calvaire est détruit sous prétexte qu’on y cachait des armes ! En 1852, une croix de bois avec un Christ en fonte fut posée sur le même lieu.
Le Logis
Cette demeure dont la construction remonte au 17ème siècle se trouve dotée de son porche d’origine composé d’une double porte aux dimensions inégales. Remaniée au 19ème siècle, la demeure sera celle de l’ingénieur Marie-François Cormier, né en ces lieux en 1769, qui sera chargé de diriger la construction de la ville de Napoléon Vendée, actuelle «La Roche sur Yon». Le Logis sera occupé par la kommandantur pendant la guerre et le grenier adjacent servira d’armurerie.
La Mairie
Aux lignes néoclassiques, la mairie est imaginée par l’architecte départemental Abel FILUZEAU. Construite en 1925, elle est constituée de pierres de tuffeau et couverte d’ardoises d’Angers. Son élégant rang de balustres vient souligner la finesse de son ornementation, comme l’acrotère central qui devait recevoir une horloge.
La Poste
Ancienne école publique de garçons construite en 1879 dans la mouvance des lois de Jules Ferry, ce bâtiment reprend les codes de construction de l’architecture dite « administrative » avec un emploi majeur de matériaux du cru telle la pierre de Sallertaine. A l’étage, l’instituteur y trouvait son logement de fonction.